À force de vivre ensemble, à des âges où ils sont en apprentissage, où leurs cerveaux ne sont pas encore matures et où les émotions dominent, les guerres de territoire pour les jeux et l’amour des parents rythment souvent le quotidien.
Chacun cherche sa place dans le groupe, chacun veut exister, les jeux des autres ont l’air tellement mieux, l’impression que les parents donnent plus à l’autre qu’à soi, ou que l’on est toujours accusé.
En communication non violente, on apprend que le conflit créé la confluence. Finalement, ils créent des liens en se cherchant des poux. Préférons nous le silence de l’indifférence entre eux ? Et si on les aidait à vivre ensemble et à gérer les conflits?
Voici quelques pistes:
1.Les mettre dans le même bateau:
Quand les cris nous irritent et nous agressent, il est parfois difficile pour nous parents de ne pas intervenir ou chercher le coupable. Pourtant en pointant du doigt l’un des enfants, nous créons souvent des injustices. En discipline positive, on parle des 3S de la dispute:
Sortez:
Le parent sort de la pièce en s’assurant que les enfants le voient. Et en veillant à ce qu’aucune violence physique ne soit faite. Souvent, les enfants cherchent un arbitre et sachant que nous sommes là, la situation s’envenime. Au lieu de se centrer sur la solution, ils cherchent à prouver leurs points de vue. Chez nous c’est flagrant, quand je suis dans la pièce ou que je commence à m’intéresser à ce qui se passe, la pression monte. Comme si je ne leur faisais pas confiance pour régler ensemble. Quand je sors, j’écoute discrètement ce qui se joue et même si le ton peut monter, je les entends surtout trouver un compromis ensemble. Ce qui j’avoue m’émeut à chaque fois! Et je me réjouis aussi pour toutes ces fois où je ne serai pas là et où je serai apaisée car je sais qu’elles gèrent entre elles.
Supportez les:
Parfois à l’inverse leurs cris, sont des appels au secours, un besoin de nous. Dans ce cas, le parent peut se placer à côté des enfants, sans dire un mot, sans prendre partie, il observe la scène. Il n’est pas là en juge, mais en soutien. Les enfants entendus vient leurs sacs ou même ne prêtent pas attention mais savent que nous sommes là. Et trouvent la solution.
Ces 2 options demandent par moment beaucoup de lâcher prise et d’avoir confiance en nos enfants. Honnêtement, j’en ai chaque fois la surprise quand je les entend régler leur problème, elles sont hyper inventives, passée l’excitation et l’emballement du début. n’oublions pas que leurs cerveaux apprennent encore! Laissons les tâtonner et ensuite créer les connexions de la résolution des conflits.
Sortez-les:
Quand le ton monte trop, quand il devient impossible de discuter car personne ne se calme. Chacun dans son espace le temps de se poser et pour pouvoir parler à froid ensuite. Suivant l’âge bien sûr, cet espace sera dans la même pièce ou pas. Le but n’est pas que les enfant se sentent isolés mais qu’ils puissent se recentrer afin de retrouver le calme en eux. C’est seulement un fois le calme revenu que les décisions et les solutions apparaissent de façon constructive. Ce qui est capital ici, c’est que le même traitement soit appliqué aux enfants. Pas de portes fermées sauf si c’est par l’enfant. Il ne s’agit pas d’un temps d’exclusion ,de punition ou d’isolement, mais bien d’un temps de retour au calme. Ce qui est idéal est même d’en avoir parlé avant, d’expliquer à froid les options quand le ton monte, que les enfants comprennent. Chacun va se ressourcer de son coté pour parler après.
2.Temps d’exclusivité :
Quand les enfants s’énervent souvent ce qu’ils cherchent c’est de l’attention. Ils se débattent avec leurs besoins non assouvis. Un enfant qui se sent bien fait bien. Que nous disent ils alors? Quand nous nous occupons de l’aîné, le petit devient plus pressant et attire les regards. L’inverse est vrai aussi. La jalousie pour nous avoir pour eux est fréquente. Les temps d’exclusivité aident à remédier à ça en offrant de la qualité à l’enfant sans compromis et sans interruption avec les frères et sœurs. Ils rechargent alors leurs batteries et sont plu à même de faire des compromis et de patienter ensuite. encore et toujours remplir leur réservoir pour qu’ils soient bien.
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On chemine ensemble.
Stéphanie Saincy
Merci pour tous ces bons conseils. Meme s’il est difficile de garder toujours son sang froid, surtout apres une journee fatigante! Et dans la voiture, pas d’isolement possible? Merci.