4 accords et 4 façons de changer pour aller vers » La voie de la liberté personnelle », belle promesse!
1.Que votre parole soit impeccable:
On le sait, critiquer l’autre n’est pas bon. On pense souvent à tort que les commérages font du bien et sont libérateurs, en vrai ils nous font du mal, ils véhiculent une mauvaises énergie autour de nous. L’idée est de plus en plus claire pour tout le monde je crois, alors
je vais surtout parler de la parole impeccable sur soi. Souvent, on a intégré que parler négativement des autres, ou des choses ce n’est pas bien, et on oublie le plus important, parler mal de soi. A qui cela n’arrive pas fréquemment? Surtout les femmes c’est vrai, encore plus les mamans en prime. A force de se placer la barre trop haute, d’avoir trop d’exigences envers nous, on finit par se taper sur les doigts de ne pas tout réussir, non stop et parfaitement. Ce faisant, notre parole n’est pas impeccable avec nous même. Nous nous agressons verbalement, mentalement, « j’y arrive pas », « je suis nulle », « je ne suis pas parfaite », « je fais moins bien que »… Alors donc, j’en déduis qu’on essaye de retenir nos ragots sur les autres mais pas sur nous? Qu’on permet à l’autre l’erreur mais pas à nous. Qu’on aura de la compassion pour la copine qui va mal, qu’on ne jugera pas cette mère épuisée mais qu’on retournera tout contre nous. Encore une fois, la douceur et l’amour de nous en prend un coup.
Et si on commençait par célébrer et noter nos victoires plutôt que de cristalliser sur nos ratages?
J’ai retenu de mon éducation qu’il était bien d’être modeste, mais j’en ai fait une croyance qui me dicte de faire toujours mieux et de taire mes victoires. Aujourd’hui, je m’en détache, et je célèbre chaque petite chose, et j’arrête de me parler mal quand je rencontre des accrochages. Car ce n’est que ça, un accrochage, ça ne dit rien de moi ou de ma capacité de rebondir. Y a un os, je décide d’arrêter de me flageller pour ça.
Cet accord est le plus important, l’amour de soi et donc de l’autre au centre de tout. De celui ci en découle 3 autres.
2. Ne réagissez à rien de façon personnelle:
Ça aussi, ça m’a libérée. Pris souvent dans un égocentrisme presque enfantin, on finit par croire que tout est contre nous, dépend de nous, tourne autour de nous, est notre faute. Alors que, PAS DU TOUT! Chacun mène sa vie, comme disait je ne sais plus qui « on pense que l’autre va nous regarder, nous juger, mais la vérité c’est qu’au final il s’en fout, trop préoccupé par sa vie à lui et ses problèmes ». Et c’est vrai et très libérateur. Quand on se sent agressé par quelqu’un, ça vient réveiller un truc en nous, mais l’autre ne souhaite pas nous faire du mal à ce moment là. L’agresseur est souvent une personne agressée. Elle répond sur la défensive parce qu’elle a mal. enfant ou adulte même combat. Lorsque l’on rabaisse l’autre, c’est car nous nous sentons inférieur. Le prendre personnellement, c’est oublier que la personne en face à sa vie propre. Qu’elle n’est pas centrée sur nous, qu’elle
a déjà bien assez à faire avec elle. Quand quelqu’un nous quitte, c’est pareil, ça parle de lui, pas de nous. Chacun se débat avec sa vie et les interactions avec les autres ne reposent pas que sur nous. Tout le monde rentre en jeux.
Allégeons nos épaules. Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui arrive.
3. Ne faites aucune supposition:
Si perdus dans notre égocentrisme et en manque de confiance en nous, nous cherchons à savoir ce qui n’est pas dit, sans oser demander. Et on extrapole. Quelle fatigue, mille scénarios qui s’enchaînent pour comprendre.
Communiquer, demander clairement simplement. Parler, mettre en mot. Oser aller chercher l’info quand elle est accessible car, savoir aide.
Et quand les choses n’auront pas de réponse, cesser de chercher, pour juste se concentrer sur ce qui est, sur le fait. Panser ses plaies au lieu de faire tourner son cerveau à en devenir fou.
4. Faites toujours de votre mieux:
J’aime qu’il finisse par cet accord. On dit que « le mieux est l’ennemi du bien », et pourtant, il le tourne en disant qu’il aide les autres accords. Parfois, on fera des suppositions malgré tout, on prendre personnellement les choses et on parlera mal de soi ou des autres. Et ce 4ème accord aide justement, car il permet de retenir que l’on fait avec l’énergie du jour, que l’on s’accorde le droit de se tromper.
Faire de son mieux, ne va pas dire vouloir toujours plus, mais au contraire être bienveillant avec soi.
On essaye, on avance en conscience et c’est bien là l’essentiel.
Donc depuis ce livre, je me fais la promesse de faire de mon mieux pour ma vie, avec la force que j’ai ce jour là. Et si je me tiens à ces accords tant mieux, et si parfois je ripe, c’est aussi ça la vie, je me pardonne et je continue tranquillement ma route.
Je vous souhaite de lire ce livre, je n’ai fait ici que présenter quelques préceptes, tout en sachant que j’ai retenu et transformé les choses comme je les ai ressentie avec mon histoire. Je vous souhaite une vie plus douce et plus libre.
Belle lecture.
Stéphanie Saincy.