
Je pensais que la maternité nous transformait une fois. J’avais tort. Elle m’a transformée deux fois déjà. La fratrie m’a fait avancer une fois de plus.
Pour ma 1ère, cela a été une découverte, une fusion, une révélation, un besoin. Une foule de questions, de remises en question, de lectures, de doutes, mais aussi l’émerveillement à chaque seconde. La fatigue un peu mais portée par une force surnaturelle, elle s’est dissimulée facilement.
S’ouvrait alors devant moi un nouveau monde, celui de l’apprentissage de la patience, celui de la mise en retrait pour la laisser être et devenir, celui du retour à l’émerveillement, celui du temps précieux, du temps suspendu, mais aussi et surtout celui d’être là, disponible donc pour moi, celui du travail à mi temps pour en louper le moins possible.
Un monde d’amour inconditionnel. Un monde autour d’elle.
Pour la naissance de ma 2ème, j’avais entendu que c’était un chamboulement, que c’était sport, mais forte et fière, je me disais que ça allait couler, comme avec mon aînée, ce serait facile. Je savais déjà faire.
Entre ces 2 naissances, mille lectures, une ouverture plus grande sur le maternage proximal, la parentalité positive, les pédagogies alternatives, plein de défis en tête. Trop? L’envie d’allaiter longtemps très forte. L’envie de porter beaucoup aussi. L’envie de faire encore mieux, encore plus, parfaitement. Avertie des bonnes choses et des « mauvaises ». Plus droit à l’erreur… Impossible!
Revenue à l’évidence, que nous faisons de notre mieux et que c’est déjà énorme, la « pression » que je m’étais mise s’est dissipée, et à laisser place à plus de légèreté et de plaisirs. De tout ça est aussi ressorti un besoin assumé enfin de prendre un peu plus de temps pour moi. Je reviens de loin avec mes mésaventures et elles m’ont ouvert les yeux. J’ai toujours dit qu’il ne fallait pas s’oublier, comme un petit rappel pour moi aussi. Après ma 1ère, il me manquait un peu de temps pour moi que je n’osais prendre, envie de trop bien faire, sentiment de culpabilité, peur de perdre des instants si précieux, peur de déléguer.
Avec ma 2ème, j’apprends à accepter que du temps pour moi n’est pas du temps égoïste, du temps perdu loin d’elles, j’apprends et j’assume enfin que pour donner pleinement, j’ai besoin d’être moi complètement, d’être disponible dans mon corps et dans ma tête. Alors oui, cette année je vais m’accorder quelques heures solos de plus qu’avant, pour mon bien. Pour rayonner, pour dynamiser, pour prendre du recul, pour grandir moi aussi, pour optimiser au final tout ce temps que je leur donne, car finalement, il n’y a que ça qui compte, notre famille, notre bien être, la recherche de l’équilibre et de l’harmonie tous ensemble.
S’ouvrait alors devant moi un nouveau monde, celui de l’apprentissage de la patience, celui de la mise en retrait pour la laisser être et devenir, celui du retour à l’émerveillement, celui du temps précieux, du temps suspendu, mais aussi et surtout celui d’être là, disponible donc pour moi, celui du travail à mi temps pour en louper le moins possible.
Un monde d’amour inconditionnel. Un monde autour d’elle.
Pour la naissance de ma 2ème, j’avais entendu que c’était un chamboulement, que c’était sport, mais forte et fière, je me disais que ça allait couler, comme avec mon aînée, ce serait facile. Je savais déjà faire.
Entre ces 2 naissances, mille lectures, une ouverture plus grande sur le maternage proximal, la parentalité positive, les pédagogies alternatives, plein de défis en tête. Trop? L’envie d’allaiter longtemps très forte. L’envie de porter beaucoup aussi. L’envie de faire encore mieux, encore plus, parfaitement. Avertie des bonnes choses et des « mauvaises ». Plus droit à l’erreur… Impossible!
Revenue à l’évidence, que nous faisons de notre mieux et que c’est déjà énorme, la « pression » que je m’étais mise s’est dissipée, et à laisser place à plus de légèreté et de plaisirs. De tout ça est aussi ressorti un besoin assumé enfin de prendre un peu plus de temps pour moi. Je reviens de loin avec mes mésaventures et elles m’ont ouvert les yeux. J’ai toujours dit qu’il ne fallait pas s’oublier, comme un petit rappel pour moi aussi. Après ma 1ère, il me manquait un peu de temps pour moi que je n’osais prendre, envie de trop bien faire, sentiment de culpabilité, peur de perdre des instants si précieux, peur de déléguer.
Avec ma 2ème, j’apprends à accepter que du temps pour moi n’est pas du temps égoïste, du temps perdu loin d’elles, j’apprends et j’assume enfin que pour donner pleinement, j’ai besoin d’être moi complètement, d’être disponible dans mon corps et dans ma tête. Alors oui, cette année je vais m’accorder quelques heures solos de plus qu’avant, pour mon bien. Pour rayonner, pour dynamiser, pour prendre du recul, pour grandir moi aussi, pour optimiser au final tout ce temps que je leur donne, car finalement, il n’y a que ça qui compte, notre famille, notre bien être, la recherche de l’équilibre et de l’harmonie tous ensemble.
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On chemine ensemble.Stéphanie Saincy
On chemine ensemble.Stéphanie Saincy
Merci Stéphanie pour cette belle formulation ! Cela résonne beaucoup en moi même si je n’ai qu’un enfant 🙂 J’apprends à prendre du temps pour moi, et à l’apprécier pleinement, afin de pouvoir être d’autant plus présente et sereine auprès de ma famille.