« Si lorsque vous étiez jeune, l’acceptation et l’amour étaient conditionnels, vous avez peut être conçu l’idée que nous n’étiez acceptable que si vous faisiez certaines choses et vous comportiez d’une certaine façon. Cependant, il est bon de vous rappeler que l’approbation des autres étaient basée sur leur idée de ce qui avait de l’importance et n’avait rien à voir avec votre propre valeur. »
Je ne sais pas vous, mais je trouve ce passage très inspirant! Ces quelques lignes résonnent en moi. Moi qui ai toujours fait, ce que je pensais, que l’on attendait de moi. À chercher les messages cachés ou pas, à être quelqu’un d’autre. De mieux. De plus aimable. De plus quelque chose. J’ai interprété les demandes comme des conditions à l’amour. Et il y en avait sûrement des conditions. J’ai retenu, entendu, interprété, « sois belle » , « sois gentille », « sois forte et modeste », « fais toujours mieux, toujours plus ». Et je m’évertue depuis à appliquer ces demandes au quotidien. Un fardeau.
Un besoin intense d’être aimé coûte que coûte.
À 36 ans, personne ne me demande rien , en théorie, à part moi. Des exigences que JE m’impose. Sur un malentendu de départ. un besoin d’être aimée, non pour qui je suis mais pour ce que l’autre veut que je sois. M’adapter , me transformer, me contorsionner pour être celle que je ne suis pas. Pourvu qu’on m’aime.
Avoir confiance en soi et oser se montrer:
J’ai tâtonné, cherché et je me suis trouvée. Aujourd’hui, je sais qui je suis. Aujourd’hui, je me connais. Aujourd’hui, j’ai gagné en confiance en moi car justement je me vois. Mais oser me montrer? Oser ne pas changer pour les autres en suis-je capable ?
Encore trop fragile par moment, influençable ou doutant de moi. Grandir seule est prenant et angoissant mais c’est facile aussi quand personne s’en mêle. Gérer ma vie, mener mes projets à bien, choisir pour moi, j’ai appris. J’ai conscience de mes atouts, confiance dans mes capacités.
Voir nos forces pour développer notre estime personnelle:
Pourquoi alors ai-je encore par moment du mal à voir ma valeur ? En « bonne perfectionniste », je passe trop de temps à regarder les défauts à améliorer sans célébrer mes succès, mes capacités. Et pourtant comme pour les enfants la clé est là! C’est en continuant d’appuyer sur nos forces que les « faiblesses » cesseront de nous pourrir la vie et même qu’elles évolueront. C’est en mettant du beau et du bon que nous aurons l’énergie d’aller toujours plus haut, vers plus d’amour de nous.
L’estime de soi, la valeur que je m’accorde, c’est l’amour que je me donne.
C’est accepter mes défauts et où j’en suis pour m’apaiser. C’est ne pas toujours vouloir plus mais savourer ce qui est. C’est être suffisamment certaine de ma valeur pour ne pas me travestir pour être aimée. Pour être sure que l’on m’aimera pour qui je suis et non pour l’image que je renvoie. Comme nous sommes des êtres sociaux, vouloir être en lien est une nécessité. Pas à n’importe quel prix par contre! Commencer par s’aimer soi-même pour être aimé ensuite pour ce que nous sommes. Tout un programme!
Pourquoi autant de développement personnel?
Pourquoi bosser là dessus me direz vous? Encore et toujours cette quête de liberté et de bonheur qui me tient tant à cœur!
Et aussi parce que nous sommes l’exemple pour nos enfants. Je me souhaite la liberté et le bonheur d’oser être pleinement moi, autant que je leur souhaite de l’être plus tard.
Et vous vous en êtes où?
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Stéphanie Saincy.